Titre : |
Le méthane : d'où vient-il et quel est son impact sur le climat ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Claude ANDRE, Auteur ; Olivier BOUCHER, Auteur ; Philippe BOUSQUET, Auteur |
Editeur : |
edp sciences |
Année de publication : |
2014 |
Collection : |
ACADÉMIE DES TECHNOLOGIES |
Importance : |
1 vol. (III-170 p.) |
Présentation : |
ill. en coul. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7598-1014-7 |
Prix : |
18 EUR |
Note générale : |
Contient un choix de documents
Notes bibliogr. Glossaire |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Méthane, atmosphérique, Aspect, environnemental, Effet de serre (météorologie). |
Index. décimale : |
547 |
Résumé : |
Le méthane est un puissent gaz à effet de serre dont les varistions dans le pessé ontaccompagné les grandes fluctuations entre cycles giaciaires et périodes intergiecieires Se concentration ectuslie, et plus encore future, influe de façon détermemente sur le calendrier et l'amplitude du changement climatique en cours
etèvenk Les sources du méthane atmosphérique sont multipies, associées aux zones
humades — que celles-ci soientnaturelles ou cuhivées, à l'élevage des anemaux,àte
production d'énerge à partir des carburants - fossiles et renouvelables — età divers autres phénomènes naturels (émissions géologiques) ou pratiques humames {geston des décharges). L'inconnue qui pèse actuellement le plus lourdement Sur le futur de ces sources est relative à de possibles émissions massives à parur du pergéksol des zones humides arctiques et des hydrates de méthane manns {ctathrates). Le méthane poursuit son cycle en étant partiellement absorbé parles sois va des processus d'oxydation bactérienne et/ou détruit dans l'atmosphère vra une chimue radicalaire mettant en jeu le radical hydroxyie OH. Ces sources et puits Sont encore trop imparfaitement quantifiés.
Les flux d'échange de méthane entre ses principaux réservoirs et l'atmosphère peuvent être mesurés d rectement, mais avec une représentativité locale, ou bien être esumés à partr de mesures de concentrations de méthane dans l'air. Les mesures de concentration reposent depuis trente ans sur les réseaux au sol, par
spectroscop e {infrarouge ou optique) ou par chromatographie en phase gazeuse.est Mmalmenant pussIbIé QE mesurer depuis | ESPACE 14 CUNILENMSUUN Smos, phérique intégrée du méthane et d'en déduire ses flux de surface par utilisat conjointe de capteurs radiométriques embarqués et de méthodes mathématique,
d'inversion du transport et de la chimie dans l'atmosphère. L'ensemble de % de méthodes permet de mieux comprendre les évolutions actuelles de la concent, m tion atmosphérique et l'évolution des principaux puits et sources. Le renforceme, ä des réseaux de mesure reste toutefois une priorité, notamment par l'adjoncrs, L
de mesures isotopiques, de même que l'amélioration des modèles du cycle & | méthane, avec une intégration plus complète des observations dans les mode, Un examen plus détaillé de l'évolution passée et présente de la conceny, tion du méthane dans l'atmosphère, en particulier au cours de l'Holocène et, Plus récemment, depuis le début de l'ère industrielle, permet de mieux comprendreies rétroactions climatiques mises en jeu dans le cycle du méthane. Les rétroactions les plus puissantes, associées à la déstabilisation des clathrates, sont à la foisies plus incertaines et celles qui opèrent sur les échelles de temps les plus longues, Les rétroactions associées au dégel du pergélisol pourraientintervenir sur l'échelle du siècle. Si la fonte du pergélisol est relativement certaine au-dessus d'un seuÿ de réchauffement climatique dont tout laisse à penser qu'il risque d'être atteint, Sa vitesse et la quantité de carbone qui sera émise, en particulier sous forme de méthane, restent très difficiles à évaluer. D'autres rétroactions impliquantleszones humides et des modifications de la chimie atmosphérique pourront contribuer, dans une mesure modeste, à amplifier le réchauffement climatique. L'équivalence carbone du méthane, en termes d'efficacité vis-à-vis de l'effet de serre, est une question complexe, dont la réponse dépend de la métrique utilisée. Quelle que soit celle-ci, le poids du méthane reste tributaire d’un choix sur l'échelle de temps associée au problème du changement climatique {choix de l'horizon temporel pour le pouvoir de réchauffement global — PRG —, valeur du taux d'actualisation pour le pouvoir de dommage global — PDG). Des résultats récents suggèrent toutefois que le PRG du méthane doit être réévalué en raison d'effets indirects qui n'avaient pas été considérés jusque-là. Les évolutions en cours des sources et puits de méthane sont en partie liées à l'exploitation des énergies fossiles. Les prochaines décennies verront très probablement la poursuite de l'augmentation de la consommation de ces combustibles. Les émissions de méthane peuvent toutefois être en très grande partie évitées à un coût compatible avec leurs équations économiques. L'autre contrôle |
Le méthane : d'où vient-il et quel est son impact sur le climat ? [texte imprimé] / Jean-Claude ANDRE, Auteur ; Olivier BOUCHER, Auteur ; Philippe BOUSQUET, Auteur . - edp sciences, 2014 . - 1 vol. (III-170 p.) : ill. en coul. ; 24 cm. - ( ACADÉMIE DES TECHNOLOGIES) . ISBN : 978-2-7598-1014-7 : 18 EUR Contient un choix de documents
Notes bibliogr. Glossaire Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Méthane, atmosphérique, Aspect, environnemental, Effet de serre (météorologie). |
Index. décimale : |
547 |
Résumé : |
Le méthane est un puissent gaz à effet de serre dont les varistions dans le pessé ontaccompagné les grandes fluctuations entre cycles giaciaires et périodes intergiecieires Se concentration ectuslie, et plus encore future, influe de façon détermemente sur le calendrier et l'amplitude du changement climatique en cours
etèvenk Les sources du méthane atmosphérique sont multipies, associées aux zones
humades — que celles-ci soientnaturelles ou cuhivées, à l'élevage des anemaux,àte
production d'énerge à partir des carburants - fossiles et renouvelables — età divers autres phénomènes naturels (émissions géologiques) ou pratiques humames {geston des décharges). L'inconnue qui pèse actuellement le plus lourdement Sur le futur de ces sources est relative à de possibles émissions massives à parur du pergéksol des zones humides arctiques et des hydrates de méthane manns {ctathrates). Le méthane poursuit son cycle en étant partiellement absorbé parles sois va des processus d'oxydation bactérienne et/ou détruit dans l'atmosphère vra une chimue radicalaire mettant en jeu le radical hydroxyie OH. Ces sources et puits Sont encore trop imparfaitement quantifiés.
Les flux d'échange de méthane entre ses principaux réservoirs et l'atmosphère peuvent être mesurés d rectement, mais avec une représentativité locale, ou bien être esumés à partr de mesures de concentrations de méthane dans l'air. Les mesures de concentration reposent depuis trente ans sur les réseaux au sol, par
spectroscop e {infrarouge ou optique) ou par chromatographie en phase gazeuse.est Mmalmenant pussIbIé QE mesurer depuis | ESPACE 14 CUNILENMSUUN Smos, phérique intégrée du méthane et d'en déduire ses flux de surface par utilisat conjointe de capteurs radiométriques embarqués et de méthodes mathématique,
d'inversion du transport et de la chimie dans l'atmosphère. L'ensemble de % de méthodes permet de mieux comprendre les évolutions actuelles de la concent, m tion atmosphérique et l'évolution des principaux puits et sources. Le renforceme, ä des réseaux de mesure reste toutefois une priorité, notamment par l'adjoncrs, L
de mesures isotopiques, de même que l'amélioration des modèles du cycle & | méthane, avec une intégration plus complète des observations dans les mode, Un examen plus détaillé de l'évolution passée et présente de la conceny, tion du méthane dans l'atmosphère, en particulier au cours de l'Holocène et, Plus récemment, depuis le début de l'ère industrielle, permet de mieux comprendreies rétroactions climatiques mises en jeu dans le cycle du méthane. Les rétroactions les plus puissantes, associées à la déstabilisation des clathrates, sont à la foisies plus incertaines et celles qui opèrent sur les échelles de temps les plus longues, Les rétroactions associées au dégel du pergélisol pourraientintervenir sur l'échelle du siècle. Si la fonte du pergélisol est relativement certaine au-dessus d'un seuÿ de réchauffement climatique dont tout laisse à penser qu'il risque d'être atteint, Sa vitesse et la quantité de carbone qui sera émise, en particulier sous forme de méthane, restent très difficiles à évaluer. D'autres rétroactions impliquantleszones humides et des modifications de la chimie atmosphérique pourront contribuer, dans une mesure modeste, à amplifier le réchauffement climatique. L'équivalence carbone du méthane, en termes d'efficacité vis-à-vis de l'effet de serre, est une question complexe, dont la réponse dépend de la métrique utilisée. Quelle que soit celle-ci, le poids du méthane reste tributaire d’un choix sur l'échelle de temps associée au problème du changement climatique {choix de l'horizon temporel pour le pouvoir de réchauffement global — PRG —, valeur du taux d'actualisation pour le pouvoir de dommage global — PDG). Des résultats récents suggèrent toutefois que le PRG du méthane doit être réévalué en raison d'effets indirects qui n'avaient pas été considérés jusque-là. Les évolutions en cours des sources et puits de méthane sont en partie liées à l'exploitation des énergies fossiles. Les prochaines décennies verront très probablement la poursuite de l'augmentation de la consommation de ces combustibles. Les émissions de méthane peuvent toutefois être en très grande partie évitées à un coût compatible avec leurs équations économiques. L'autre contrôle |
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